De donatrice à vice-présidente : l’engagement de Claudine envers L’Arche
Vous avez peut-être déjà ressenti cet élan : vouloir vous engager pour une cause qui vous tient à cœur, trouver cet engagement qui vous nourrit autant qu’il peut nourrir les autres. Pour Claudine Pabst, c’est auprès de L’Arche qu’elle a trouvé racine. Son engagement en tant que donatrice s’est transformé, au fur et à mesure, en engagement aux Pot’irons, à la Malisept et en tant que vice-présidente de L’Arche à Strasbourg.
Témoignage |

“J’ai toujours dit : à la retraite, je m’engage à L’Arche” : une conviction forte
Qu’est-ce qui nous pousse à nous engager ? Pourquoi ce choix plutôt qu’un autre ? C’est le cœur qui a parlé pour Claudine. Il y a une vingtaine d’années, elle entend parler de L’Arche par le biais d’une collègue. Le monde du handicap, elle le connaissait de loin. Mais plus elle en entend parler, plus cela fait écho au fond d’elle.
“J’ai dit à ma collègue : à la retraite, je m’engage à L’Arche. À chaque fois qu’elle m’en parlait, j’étais touchée.”
Une fois retraitée, sa promesse est tenue. Elle se rend à L’Arche et demande quel type de bénévolat elle pourrait faire : “On m’a parlé de la Malisept. J’y suis allée, j’y ai passé quelques soirées pour découvrir et j’ai eu un coup de foudre. À partir de cet instant, je suis venue tous les lundis pour faire la cuisine et partager le repas avec les habitants.”
Peu à peu, Claudine trouve ses marques, s’intègre et tisse des liens profonds tant avec les salariés que les habitants. Lorsque l’espace-rencontre les Pot’irons a ouvert, elle a ajouté une autre casquette à son rôle de bénévole : apporter un peu d’aide au café-papote.
Plus récemment, elle est devenue vice-présidente de L’Arche à Strasbourg et participe à certaines décisions communes. Cela lui inspire des envies pour l’avenir de L’Arche : “On parle de créer une quatrième maison, mais au-delà de ce beau projet, je pense qu’il est important de bien enraciner l’existant, que les personnes accueillies se sentent bien et que les Pot’irons rayonnent encore davantage.”
En parallèle, Claudine est donatrice, et ce, bien avant d’être bénévole. C’était important pour elle de soutenir un projet local, qui a du sens et est en accord avec ses valeurs.
“Viens comme tu es” : un appel à l’engagement
Lorsqu’on s’engage corps et âme quelque part, on donne beaucoup de sa personne, mais on imagine peu ce que l’on reçoit : “Je donne du temps et de l’énergie mais je reçois tellement de ces personnes à travers leur manière de m’accueillir. Puis en étant à leur côté, j’ai grandi. Leur spontanéité, leur simplicité, le respect et les attentions qu’ils ont les uns envers les autres, ça touche et ça nous remet en question.”
Si vous êtes attiré par L’Arche, touché par sa mission et que vous hésitez à sauter le pas, Claudine a quelques mots pour vous : “Parfois, les gens ont peur du handicap. Mais ici, on voit les personnes vivre comme dans une famille : elles partagent des repas, travaillent, rient, s’entraident. On vient comme on est, on donne ce qu’on peut et on reçoit tellement plus. C’est une expérience à vivre.”